10 juil. 2019

Autrice : édition ou auto-édition ? Et pourquoi pas les deux...



Bonjour chers lecteurs,


pour ceux qui me suivent, ici ou sur les réseaux sociaux (vous êtes d’ailleurs de plus en plus nombreux et je vous remercie du fond du cœur pour votre soutien), il ne vous a pas échappé que mon prochain roman sort le mois prochain, en août.
Déjà ? vous allez me dire. C’est vrai que Full contact vient tout juste de sortir chez City et je suis subjuguée et ravie de l’accueil que vous lui réservez !

Mais alors, pourquoi un autre roman si tôt ?

Il faut savoir que je travaille dessus depuis plus d’un an (année pendant laquelle j’ai également terminé les corrections de Full contact et tout le reste à faire en collaboration avec l’éditeur). Mais si je peux le publier si « tôt », c’est aussi parce que j’ai pris la décision de le sortir moi-même, donc en auto-édition. Ainsi, il n’y a pas les mois d’attente de réponse du ou des éditeurs contactés, je ne suis pas dépendante de leur calendrier de publication souvent bouclé sur plus d’un an voire deux à l'avance.

Pourquoi l’auto-édition ?

J’ai toujours été de nature curieuse et surtout indépendante, mais aussi assez peureuse ^^
Il faut reconnaître que l’auto-édition avait assez mauvaise réputation et que depuis quelques années les choses changent, bougent, et ont même tendance à s’inverser puisqu’on voit des éditeurs démarcher des indépendants pour les avoir dans leur catalogue.
Aujourd’hui, la peur (de mal faire, de ne pas trouver mes lecteurs, de me planter…) est toujours là, mais l’envie d’avancer, d’essayer de nouvelles choses et d’avoir le contrôle du début à la fin est plus forte. Je vous en reparlerai un peu plus longuement, mais par exemple, j’ai pu choisir pour ce nouveau roman mon titre, en changer quand j’ai eu un coup de cœur pour un autre titre suite à une discussion avec ma bêtalectrice (coucou Florie Darcieux !), j’ai pu choisir la couverture.
Bien sûr, c’est à double tranchant car éditeur est un métier qui n’est pas le mien, c’est un risque à prendre.

Je suis ce qu'on appelle aujourd'hui une autrice hybride 

Je n’arrêterai pas de collaborer avec les éditeurs, notamment avec City, ne serait-ce que pour la suite de Full contact que j’espère bien voir publier chez eux. J’aime cet échange entre l’éditeur et l’auteur, cette collaboration souvent enrichissante !


L’auto-édition peut être synonyme de liberté. Celle d’écrire ce qu’on veut, dans les genres qu’on veut. J’aime écrire toutes sortes d’histoires et ne pas me cantonner à un seul genre. J’aime aller là où mes personnages me portent, que ce soit dans une petite ville américaine comme avec Full contact, sur les routes de France avec La fille au sac de plumes, ou même dans un univers fantastique avec Mémoire d’ange !

Je suis travailleuse et passionnée par tous les aspects de mon métier. Car oui, je le dis, le revendique même, écrire est mon métier et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour réussir, gagner ma vie, trouver mes lecteurs.
La question est de savoir si vous, mes chers lecteurs, allez me suivre dans cette nouvelle aventure, et me ferez assez confiance pour continuer à lire mes romans…

Merci à vous d’avoir « écouté » mes confidences,
à très bientôt,
Michèle